Iphigénie à Kos
Maria Kakogianni,
dessins d’Amalia Ramanankirahina
Pendant que la catastrophe écologique et sociale fait ravage, un nouvel oracle énonce : il n’y a pas d’alternative.
Une femme se promène au bord de la mer à Aulis, lieu du sacrifice de la jeune vierge Iphigénie. Aujourd’hui, Aulis est un paysage ravagé par l’industrie. Difficile d’habiter cette terre maintenant, et nos mythes. Un homme d’une quarantaine d’années lui demande du feu, mais un simple échange verbal semble impossible, empêché. Des voix du passé se multiplient, des hallucinations au présent aussi. Le long d’un monologue polyphonique, au rythme des vagues, les voix se multiplient : qui parle? Que peut une rencontre? Est-ce que les bateaux sont partis?
Un petit vent souffle. Sur l’île de Kos, trois femmes se rencontrent. Une étrangère venant du Cameroun, une sage-femme à la retraite et sa voisine… 

“Ère d’encre.
L’heure où le merle chante au milieu des conquêtes et des migrations.
L’heure où la réalité depasse la fiction,
et celle-ci sort ses griffes”  

Collection Traversées
28 pages, 20,5 x 13 cm,
janvier 2024



facebook.com/editions.exces
instagram.com/editions.exces

contact :
editions-exces@protonmail.com
La collection Voix publiques intervient dans l’espace public démocratique à l’articulation des arts, des savoirs et des expériences, avec des gens qui ont encore l’impertinence de penser qu’ils peuvent s’autoriser à penser. Les textes y sont brefs mais pas trop, sérieux mais pas trop, homogènes mais pas trop.

Excès, collection Sciences humaines fournit les armes de la critique et de la réflexivité pour agir avec lucidité, car éthique et politique engagent les savoirs et donnent sens au désir de savoir.

Excès, collection Traversées propose des gestes d’écriture et de traduction littéraires comme actes politiques de notre temps. L’altérité y devient le lieu où travaillent les langues des “entre monde”.








© Éditions Excès 2020